Dieu est amoureux !
Dernière mise à jour : 12 mars 2021
Non Dieu n’est pas celui qui trône pour nous surveiller et nous juger.
Il est l’amoureux sans condition de notre humanité !
Dieu est amoureux ! Relisez Isaïe (62, 3-5) :
le Prophète donne écho de ce que Dieu dit à son peuple :
Tu seras une couronne brillante dans la main du Seigneur,
un diadème royal entre les doigts de ton Dieu.
On ne te dira plus : « Délaissée ! » À ton pays, nul ne dira : « Désolation ! »
Toi, tu seras appelée « Ma Préférence », cette terre se nommera « L’Épousée ».
Car le Seigneur t’a préférée, et cette terre deviendra « L’Épousée ».
Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera.
Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu.
Le premier « signe du Royaume » que pose Jésus est le signe des noces (Jn 2, 1-11) :
à Cana, il fait couler en abondance le vin de toutes les fêtes et de toutes les alliances.
Surabondance du vin de l'Alliance Nouvelle.
Dieu est le jeune époux d'une humanité à jamais épousée !
Le Dieu de la Bible met en nous sa préférence !
Nous, c’était au temps d’Isaïe le peuple d’Israël.
Nous, c’est depuis Jésus, toute l’humanité !
Dieu épouse l'humanité, comme un jeune époux,
il trouve en nous sa joie !
C’est ça la Bonne Nouvelle !
Est-ce bien le Dieu auquel nous croyons ?
Est-il encore dans nos esprits le jeune époux qui court vers sa bien-aimée ?
ou bien l'avons-nous transformé en un vieillard sourd et acariâtre ?
Notre Dieu est si souvent rébarbatif !
Nous le croyons si loin, là-haut dans les Cieux.
Quand la honte nous prend, nous avons peur de lui.
Quand nous traversons l'épreuve, il paraît absent ou nous croyons que c’est lui qui l’envoie.
Quand nous sommes dans l’erreur, nous craignons sa punition !
Alors que son amour est sans condition :
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. (Jn 3, 16-17)
Les chrétiens sont parfois figés et rigides.
Leurs regards sur le monde sont méfiants,
leurs règles morales paraissent inaccessibles,
leurs prises de parole sont reçues comme des condamnations...
N'est-ce pas aussi pour cela que les églises se vident ?
Devant de telles caricatures de Dieu, notre seul salut est de le fuir !
Le seul vrai Dieu est celui qui renouvelle son Alliance avec l’homme à chaque instant,
celui qui va chercher la brebis perdue,
celui qui tend la main vers tous les lépreux du corps ou du cœur,
celui qui ne condamne pas la femme adultère que les religieux de son temps lapidaient,
celui qui dénonce les poids que les religieux font peser sur les épaules des croyants,
celui qui stigmatise l’injustice et finit par en mourir…
Les chrétiens actualisent cette alliance amoureuse à chaque Eucharistie.
Ils sont appelés à être les « sacrements » de ce « Dieu pour l’homme ».
« Sacrements », c’est-à-dire signes visibles et efficaces par leurs gestes et leurs paroles
d’un monde en train d’être sauvé par un Dieu amoureux !
Comment expliquer que certains restent là comme des statues
à se lamenter sur un monde où ils voient davantage le péché que la souffrance
à se confiner entre eux pour éviter d’aller désinfecter les blessures,
à se poser en propriétaires de la vérité qu’ils veulent imposer à tous…
« Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le poids du fardeau,
et moi je vous soulagerai ! dit Jésus (Mt 11, 28)
Redevenir des amoureux du monde tel qu’il est,
quittant nos lamentations ou nos dénonciations sur tous les dérèglements
pour donner toute notre énergie à vivre concrètement nos valeurs
et à les partager par osmose là où nous sommes…
Nous serons des « Bonnes Nouvelles » ambulantes
pour celles et ceux qui en cherchent qui en sont en sont si assoiffés !
Marc THOMAS
Mail : ddtlj@orange.fr
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