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1. Un amour à faire

Photo du rédacteur: Marc THOMASMarc THOMAS

Dernière mise à jour : 7 févr.



Fête des amoureux… Fête de l’amour… Quel amour ?

Bonheur à vous les amoureux ! Bonne fête à vous les amoureux !

 

Honneur à vous les créateurs de l’amour au quotidien !

Honneur à vous, veuves et veufs, à la fois en manque et nourris de votre histoire d’amour !

Honneur à vous les blessés d’un amour déchiré !

Honneur à vous qui avez cru à la force d’un amour recomposé !

Honneur à vous les séparés qui tournez le dos à l’aigreur et à la vengeance !

Honneur à vous qui avez eu l’audace de choisir le célibat pour aimer autrement !

Honneur à vous, décapés par une solitude non choisie, habités du désir de la rencontre !

Honneur à vous qui orientez vos énergies d’amour vers les démunis et les blessés de la vie !

 

Nous sommes tous appelés à l’amour

Tous capables d’aimer et d’être aimés…

Tous capables de recevoir et de donner l’amour vivifiant

Tous amoureux de la vie

Tous appelés à construire de l’amour

Tous nés pour susciter de l’amour dans un monde qui en manque tant !

 

Et si vous êtes croyants,

tous, y compris les blessés de l’amour, les séparés, les divorcés, les rejetés…

tous, sans exception, appelés à croire et à célébrer

l’amour indéfectible de Dieu pour vous et pour tous !

Le Dieu auquel vous croyez a besoin de chacun de nous pour être aimants,

et donc pour être sacrements de son amour,

signes visibles et constructeurs efficaces de cet amour au cœur du monde…

 

Pour ne pas en rester à des beaux mots sur l’amour ou à de belles déclarations théoriques, je vous propose trois émissions pour y confronter votre expérience de l’amour ou vos désirs amoureux, pour avancer vers un amour toujours plus authentique :

 

  • aujourd’hui deux textes pour exprimer l’émerveillement de l’amour vécu: un texte de l’écrivain mexicain Gabriel Garcia Marquez, romancier, nouvelliste, mais également journaliste et militant politique, et un slam de Grand Corps Malade.

 

  • la semaine prochaine, nous chercherons plutôt comment l’amour peut-il durer, et comment éviter les écueils et les tensions qui mettent l’amour en danger.

 

  • dans 15 jours, un regard sur le sacrement de l’amour pour les catholiques



 

FAISONS L’AMOUR


Ce titre peut vous surprendre,

mais lisez bien le texte jusqu’au bout !

 

Alors, que faisons-nous maintenant ?

Nous allons faire l'amour.

Tu en es sûr ?

Oui.

Très bien, je vais me déshabiller.

Attends, pourquoi retires-tu tes vêtements ?

Eh bien... pour le faire, non ?

Qui t'a dit qu'il fallait se déshabiller pour faire l'amour ?

C'est comme ça qu'on fait, n'est-ce pas ?

Non, ce n'est pas la seule façon de faire l'amour.

Et alors, comment ?

Garde tes vêtements. Parlons, discutons jusqu'à ce que nos voix s'épuisent. Rions pour tout et pour rien, plongeons nos regards l'un dans l'autre jusqu'à chercher des fragments d'éternité dans nos silences. Faisons-nous l'amour non pas avec nos corps, mais avec nos âmes.

Regardons-nous, encore et encore, jusqu'à ce que les mots deviennent inutiles, jusqu'à ce que le silence devienne plus éloquent que toutes les phrases. Et là, dans ce vertige muet, nous pourrons enfin nous toucher. Tu comprends ?

Nous toucher ?

Oui. Mais pas de la manière dont tu l'imagines. Nous toucher avec la douceur d'une caresse suspendue, qui glisse lentement jusqu'à se dissoudre dans l'éternité d’un câlin.

C’est beau.

Donne-moi ta main.

Oui.

Tu sens ? Là, dans cette chaleur silencieuse, réside une des mille façons de faire l'amour.

C’est ça, l’essence même.

Garde tes vêtements. Parlons jusqu'à ce que le jour se lasse de nous écouter. Laisse-moi te regarder, observer la courbure de tes cils, la courbe de tes lèvres, et si un baiser doit naître, il viendra sans qu’on le convoque.

Parlons encore, jusqu'à ce que nos mémoires n’aient plus de secrets, jusqu'à ce que nos âmes s’ouvrent sans retenue. Laisse-moi te contempler jusqu’à atteindre un plaisir sans égal, un délice pur et absolu. Laisse-moi te fixer, longtemps, jusqu’à ce que mes propres paupières fléchissent et m’invitent à rêver de toi.

 Et si tes yeux refusent de se fermer ?

Alors je les garderai ouverts… pour te contempler toute la nuit.

 

Gabriel Garcia Marquez : Juste toi.


 

Un slam dédié à sa femme

par le slameur Grand Corps Malade

 

DIMANCHE SOIR

 

 

Parce qu'avec toi le temps a pris de nouvelles dimensions

Que ma routine s'est égarée dans ces changements de direction

Parce que les jours de la semaine se mélangent dans ce bazar

Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir


Parce que ça arrive tellement souvent que je sois en pic de sentiments

Et que ma pudeur accepte quand même de te le faire comprendre gentiment

Parce qu'il paraît que l'homme s'habitue vite, s'habitue trop

Et qu'moi je sais que mes deux mains ne se lasseront jamais de ta peau


Quand je vois tout ce qu'on a construit, je me dis que 10 ans c'est tellement long

Et puis je me dis que c'est tellement court à chaque fois que s’affiche ton prénom

Parce que le temps n'a pas d'emprise sur la couleur de tes yeux

Parce que le vent éteint une petite flamme mais attise un grand feu

Parce qu'on s'est tant rapprochés que nos souvenirs se ressemblent

Parce que quand la vie n'est pas simple, c'est tellement mieux d'être ensemble

Parce que je sais que le lundi, je vais te parler et te voir

Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir


Je l'ai dans la tête comme une mélodie alors mes envies dansent

Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence

Parfois elle aime mes mots mais cette fois c'est elle que mes mots aiment

Et sur ce coup-là c'est elle qui a trouvé le plus beau thème


Parce que je te chambre sur tes manies mais que je pourrai plus me passer d'elles

Parce que je me moque de tes défauts mais qu'ils me sont devenus essentiels

Parce qu’avant de te regarder partir, je te vois te maquiller dans le miroir

Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir


Parce qu'on est libres quand on est forts et plus forts quand nos liens se soudent

Qu'une mauvaise passe devient alors moins profonde que le creux du coude

Parce que tous les nuages du monde n'empêchent pas les pleines lunes

Et que chaque fois qu’elles brillent, c’est nos débuts qui se rallument


Parce que tu sais ce que j'aime, parce que je sais ce que tu veux

Et que c'est quand même une première fois dès qu'on est seuls tous les deux


Parce que 120 mois plus tard, je viens encore juste de te rencontrer

Parce que tu es mon plan A et que tu seras aussi mon plan B

Après 10 ans d'un beau voyage où je me rappelle de chaque seconde

Après 10 ans qui ont vu naître les quatre plus beaux yeux du monde

C'est toi qui as trouvé le plus beau thème de notre histoire


Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Je l'ai dans la tête comme une mélodie alors mes envies dansent

Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence

Parfois elle aime mes mots mais cette fois c'est elle que mes mots aiment

 

Et sur ce coup-là c'est elle qui a trouvé le plus beau thème


 

 

Je vous propose cette semaine de réécouter ou de relire ces deux textes, d’y retrouver les mots ou les attitudes qui vous touchent, ces mots et ces attitudes dans lesquels vous vous reconnaissez, ou ceux que vous désirez tant vivre au quotidien…

 

En vous rappelant que vous n’auriez par ce désir en vous

si vous n’aviez pas la possibilité de le vivre…

 

Et puis dans la prochaine émission, vous trouverez peut-être d’autres mots et d’autres attitudes pour vous permettre de vous ajuster ou de vous convertir à un amour plus authentique et plus durable…

 


Marc THOMAS – février 2025

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