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À nous d'agir

Dernière mise à jour : 20 mai

À nous d'agir... pour que Dieu sauve !

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Dieu ne guérit pas !

 

Je vois sur le Facebook d’une amie cette image et cette prière :

 


Il suffit de regarder autour de nous pour nous rendre compte

que Dieu ne guérit pas tous ceux et celles qui sont dans la douleur…

 

Alors pourquoi guérirait-il certains et pas les autres ?

Aurait-il des préférés ? Récompenserait-il les bons et pas les méchants ?

 

Toute la Bible et l’Evangile nous disent que Dieu aime sans condition, pardonne avant même qu’on ait reconnu nos fautes, et même Jésus mort sur la Croix descend aux enfers chercher ceux et celles qui auraient pu être condamnés…

 

Mais alors pourquoi certains guérissent et d’autres non ?

 

Parce que Dieu n’a rien à voir avec la médecine. !

Il n’est pas un magicien qui guérit d’un coup de baguette magique !

 

Vous savez que même à Lourdes, les guérisons physiques sont très rares, très étudiées et ne sont jamais déclarées miracles, mais guérisons inexplicables dans l’état actuel des connaissances de la science. Il dépend de la foi de chacun de croire ou non à un miracle.

 

Des gourous prétendent guérir… Des personnes parfois bien intentionnées nous font croire qu’il suffit d’implorer Dieu dans la prière pour obtenir la guérison… Combien ont cru être guéris dans la chaleur de l’imprécation et sont retombés dans leur misère ensuite…

 

Oui nous pouvons crier vers Dieu notre douleur et notre désir… mais sans attendre que ça soit lui qui agisse… Comme un enfant crie vers son père ou sa mère quand il est en danger ou en souffrance… Ces parents peuvent consoler et accompagner bien sûr, mais souvent ils ne peuvent pas soigner, ils doivent faire appel au médecin ou aux pompiers… De même nous pouvons crier vers Dieu notre appel au secours, mais ce sont des médecins qui vont nous soigner, des proches qui vont venir nous protéger, des personnes à l’écoute qui vont nous permettre de libérer la parole, parfois la police ou les pouvoirs publics qui vont nous protéger ! Crier vers Dieu oui, mais pour trouver dans ce cri l’élan pour nous dépasser et accompagner le malade dans sa guérison ou dans sa mort…

 

D’ailleurs, c’est Jésus lui-même qui nous dit cela, remettant à l’homme la responsabilité de prendre soin et de soigner ses proches. Nous, nous demandons à Dieu « procurer du pain à ceux qui n’en ont pas », et Jésus nous rappelle que c’est à nous de prendre soin de nos voisins : (Mt 25, 35-46)

 

J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”

Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”

 

Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.

 

(…) Et chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”

 

Et l’inattendu, c’est que lorsque l’homme s’investit pour prendre soin de ses frères, en même temps il rencontre Jésus, et même mieux que cela : ce n’est pas Dieu qui soigne l’homme, c’est l’homme qui prend soin de Jésus !

 

Le Dieu créateur de la Genèse ne donne pas à l’homme une création parfaite et achevée. Il ne se présente pas comme celui qui va tirer les ficelles et faire tout ce que les hommes ne savent pas faire ! Il se présente comme celui qui confie à l’homme la responsabilité de poursuivre la création :

 

Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre.  (Gn 1, 28)

 

Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde. (Gn 2, 15)

 

Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il travaille la terre d’où il avait été tiré. (Gn 3, 23)

 

C’est l’homme et la femme qui inventent les outils pour vivre.

Ils inventent aussi les moyens de se déplacer, de comprendre le monde…

C’est l’homme et la femme qui vont travailler la nature, la faire produire…

Ce sont les savants qui découvrent l’univers et son fonctionnement…

Là où les païens croient que l’éclair et le tonnerre sont des expressions du Dieu de l’orage, les hommes expliquent les origines météorologiques de l’orage, peuvent les prévoir et inventent le paratonnerre et toutes sortes de manières de se protéger…

 

Dieu nous aime et nous accompagne, mais ce n’est pas Dieu qui guérit,

c’est le médecin qui fait le diagnostic et soigne,

et c’est le patient qui guérit grâce à ces soins…

Regardez les récits de guérison dans l’Evangile :

chaque fois, Jésus rend l’homme acteur de sa propre guérison :

 

L’aveugle Bartimée : Que veux-tu que je fasse pour toi ? (Mc 10, 46-52)

Le paralytique : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. (Mc 2, 1-12)

Lazare : Déliez-le et laissez-le aller (Jn 11, 44)

et tant d’autres dans l’Evangile…

 

Alors au lieu de demander à Dieu de guérir les malades, demandons plutôt au médecin d’amplifier ses compétences, demandons au personnel soignant et à l’entourage familial d’apporter les soins, mais aussi la chaleur et le réconfort…

 

Et si nous sommes croyants, retournons vers ce Dieu qui n’est pas un magicien, mais une source où tous les acteurs de la société peuvent puiser l’énergie de vivre et de développer leurs motivation, leurs capacités, leur amour du prochain…

 

 

Quand Dieu utilise des boiteux

 

Vous direz peut-être que vous n’êtes pas assez forts, pas assez doués pour prendre soin des autres… ou que vous vous trouvez trop imparfaits pour pouvoir accompagner les autres… ou que tout cela est réservé à des personnes importantes, aux médecins, aux prêtres, aux humanitaires… mais pas à vous qui n’avez ni pouvoir ni compétences…

 

Alors écoutez ce qu’en dit Monseigneur Jean-Baptiste PHAN MINH MAN, cardinal vietnamien, archevêque émérite d'Hô-Chí-Minh-Ville.

 

 

Dieu avait besoin d'un roc pour fonder son Église,

et bizarrement il a choisi un traître … Alors Pierre le traître se leva !

 

Dieu avait besoin d'un témoin pour crier son message,

il a choisi un criminel… saint Paul le criminel se leva !

 

Dieu avait besoin d'un visage pour dire aux hommes son amour,

l a choisi une prostituée… Marie-Madeleine la prostituée se leva !

 

Dieu avait besoin d'un père pour son peuple

et il a choisi un vieillard. Le vieillard Abraham se leva !

 

Dieu avait besoin d'un porte-parole

et il a choisi un timide qui bégayait… Alors Moïse le bègue se leva !

 

Dieu avait besoin d'un chef pour conduire son peuple:

il choisit le plus petit, le plus faible… Alors le petit David se leva !

 

Dieu avait besoin de quelqu'un pour dire aux hommes qu’il les aime, il t'a choisi.


Es-tu plus invisible que David ? Es-tu plus timide que Moïse ? Es-tu plus vieux qu’Abraham ? Es-tu plus violent que saint Paul ? Es-tu plus sale que Marie Madeleine ?

Es-tu plus lâche que Pierre ?

Même si c’était le cas, Dieu t’a choisi et sa puissance se déploie dans ta faiblesse,

c’est sa méthode depuis toujours.

 



Marc THOMAS

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